Le GRAAL...... 1000km !! Une distance qui fait à la fois rêver et peur dans le monde de l’ultra et qui semble complètement démente pour l’entourage...comment expliquer que l’on puisse se lancer dans ce genre de défis. On ne peut pas! Les raisons dépassent souvent l’entendement et sont propres à chacun.....on le fait, c’est tout! La décision a été prise pendant le téléthon 2015 lorsque Jean Michel est venu m’accompagner pendant les dernières heures de mon 24h et qu'il m’a tout simplement invité à venir les faire à ses côtés. Ça faisait déjà quelques mois que l’idée germait dans ma tête, il ne m’a pas fallu 10s pour lui dire oui, et le projet prenait vie! 1 an de prépa, c’est long et court à la fois, il y a le coté physique mais aussi toute la logistique à appréhender (alimentation,hydratation,récupération,sommeil,soins,stratégie de course...), ça en fait des heures de recherches pour trouver les réponses à toutes ces questions... |
J’aurai aussi la chance lors des dernières semaines d’être bien aiguillé par Franck riche de son expérience de ses deux '1000km' qu'il a déjà bouclé avec brio.
Lors de chaque séance d’entraînements, on tourne sa course bien des fois dans sa tête, mais je crois très sincèrement qu'à aucun moment durant toute cette année de prépa je ne prendrai réellement conscience de l’Everest que je m’apprête à gravir ce qui m’évitera de me mettre la pression inutilement et d’arriver à la date butoir le plus sereinement possible.
Finalement nous prendrons le départ à 3, Rémy a décidé de se joindre à nous pour tenter un doublé (le Longest row et le 1000km) .Trois fous réunis dans une même salle avec un objectif commun, ça permet de partir du bon pied, mais surtout d’envisager que les coups durs seront peut-être plus faciles à surmonter en voyant les copains embarquer dans la même galère....
J-1, faut charger la voiture, je me demande bien comment je vais pouvoir mettre tout mon barda dedans, un vrai déménagement! On ne sera pas de trop de 4 bras pour en venir à bout..
Jour J, Départ à 8h pour Fontenay le Fleury, inconsciemment la tension commence à monter et je commence à avoir une contracture dans le cou mais l’euphorie du grand jour est là alors je passe outre. Arriver sur site JM et Rémy sont déjà là, on passera les heures qui suivent à s’installer, à partager nos stratégies de courses et on s’accordera une petite sieste d’une heure avant le départ. Au réveil le cou est toujours douloureux et je commence à me demander si ça va le faire, par chance Marielle (une de nos 3 kinés) vient nous rendre visite avant le départ et aura le temps de me manipuler pour essayer d’atténuer les tensions.
18H le top départ est donné, chacun part sur ses bases, les premiers km s’enchaînent dans la bonne humeur, 10, 20,30k à une moyenne de 2.45/500 avec une pause de 10mn à la fin de chaque bloc de 10k, mon programme row it beuge une première fois, les données sont sur ma logcart des coups je reprogramme mon bloc relance le logiciel et je ne me soucierai plus de la mémoire de mon PM à chaque fois que le logiciel se bloquera. Je fais attention à bien m hydrater et à m alimenter régulièrement, à chaque pause je fais également des étirements. Lors du début de soirée nous aurons les visites de Virginie et de François (les 2 autres kinés qui nous accompagneront tout au long de ce défi) de quelques curieux et des élus de la commune de Fontenay. Vers 23 h JM a fait les 50km qu’ il s’était programmé dans son plan de course et part se reposer pour reprendre au petit matin .Je continus à ramer au côté de Rémy,j’ai prévu de faire des micro sieste de 20mn pour la récup de peur de ne pas arriver à repartir si j’aligne plusieurs heures de sommeil d affilées, mais ça! C’était les rêves couchés sur le papier, parce que bien sur le corps en a décidé autrement!! Vers 01h la douleur au cou me rappelle à son bon souvenir et devient de plus en plus violente au fil des kms. Je décide d allée dormir mes premières 20mn, au réveil rien n’a changé, je reprends malgré tout, mais rien ne s’arrange, j’ai la tête qui va exploser et je commence à toucher le fond. Fini l’euphorie du départ, je me demande bien ce que je fou là!!Pourquoi je me suis embarqué dans une telle galère...1000km, la vache! Je n’en suis qu’à 70!!!c’est pas possible je ne vais pas tenir, j’ai le moral dans les chaussettes, même la musique ne me permet plus de faire le vide dans ma tête et je fini par me dire qu’il faut que je revois mon plan de course parce que sinon demain j’aurai jeté l’éponge. Je décide donc de partir dormir 2h30, sage initiative, au réveil les tensions ont disparues, je reprends en pleine forme et récupère mon rythme de croisière. Fin de matinée Alexis Charveriat viendra nous faire un coucou après sa belle prestation à Ergometrix,ca motive les troupes. Je bouclerai ces premières 24h sans autres encombres arrivant même à faire les 180km que je m’étais fixé (ça sera le seul jour).A 20h arriver de Marielle, il était convenu que Rémy passe le premier pendant sa pause de 10mn et qu’ensuite ce serait mon tour. C’est peut dire qu’elle aura eu du boulot pour défaire tous les nœuds qui ont envahi mon corps, mais après 1h de manipulation j’ai l’impression de tout juste démarrer ce challenge.
Je repars pour un bloc de 10k,tout en discutant avec Rémy qui est embêté depuis le courant de l aprèm par une douleur à l’arrière de la cuisse, il décide de mettre fin au longest pour pouvoir prendre le temps de se faire manipulé correctement et de se donner toute les chances de mener à bien le 1000k. Je ferai 10k de plus, tant bien que mal, la fatigue m est tombée dessus d’un seul coup. A 23h, Rémy décide de partir dormir, j’en ferai autant, ces 200k ont bien entamé mon physique et si je veux tenir, pas 36000 solutions, faut dormir !
J2.Lever 4h30, petit déjeuner léger, reprise à 5h, Rémy est déjà en selle. Premier 10k tranquille je me sens bien, en revanche je ramerai les 30K suivant en somnolent régulièrement et en entrecoupant mes blocs de 10k par 10mn de micro sieste, vers 10h les coups de barre disparaitront. J’arrive toujours à manger régulièrement en petites quantités .Quelques douleurs derrière les mollets font leurs apparitions, nous trainons tous les trois le même mal. Milieu de matinée, premier coup dur, Jean Michel vient d’être forcé d’abandonner, ce qui semble être un hématome est apparu derrière sa jambe gauche, il ne faut pas prendre de risque…Rémy grimace de plus en plus fréquemment, il a une pointe dans la cuisse qui le gène à chaque retour de coulisse, mais il a toujours la même poussée ce qui rendra encore plus difficile sa décision de mettre fin à ce défi pour éviter la grosse blessure. 17H deuxième coup dur (même si je m’en doutais depuis quelques heures) Rémy prend la décision qui s’impose et qui est la plus raisonnable, il donnera son dernier coup de rame à 18h pour boucler les 48h.A ce moment-là j’en suis à 310k et je me dis que la route qu’il me reste à parcourir va être longue, très très longue…j’arrête de fonctionner sur des blocs de 10k d’un seul tenant(car il me semble de plus en plus dur à boucler) et décide de passer sur des 10k découpé en 2500m x 4 (comme l’a fait Franck lors de son 2eme 1000k)avec 1mn de récup entre chaque intervalles.20H arriver de Virginie qui me manipulera 1H en essayant de dénouer au maximum mes mollets et mes épaules. La première demi-heure sera un vrai supplice (je m’accroche à la table) mais au final le résultat est là, je repars requinquer.
Malgré sa déception, Rémy fera tout son possible pour alléger les heures qui suivront, il gèrera l’intendance, fera l’attaché de presse (ce qui nous vaudra quelques fous rires)…23h48, (170k de fait dans la journée)350k au compteur, les 10k qui suivent les manipulations des kinés passent aisément mais ceux qui suivent sont laborieux (car le corps s’est relâché et c’est bizarre ! je me sens comme fatigué..) je me pose beaucoup de questions ,il ne reste plus que moi sur les 3 cinglés qui ont pris le départ vendredi soir et je me demande bien combien de temps je vais pouvoir tenir, je décide d’aller dormir jusqu’ à 4h30 et d’arrêter de réfléchir, adviendra ce qu’ il adviendra..
J3.les nuits sont courtes mais réparatrices, je dors d’une traite. Je commence à avoir du mal à manger solide, ma composition salivaire semble s’être modifié à l’effort, il me devient impossible de me laver les dents, j’ai l impressions de me passer de la limaille de fer dessus, c’est intenable, je ferai donc des bains de bouches (je ne reprendrai la brosser à dents que 4 jours après la fin du challenge, impossible de faire autrement avant).Comme la veille et les matin qui suivront je ramerai les 10 premiers km facilement et les 20 à 30 k qui suivront se feront dans la somnolence entre coupé tous les 10k d’une micro sieste de 10mn.Je m’applique à aligner les km en essayant de garder une certaine discipline coté alimentation car je n’arrive plus à manger spontanément et il ne faut pas que je puisse dans mes réserves sinon c’est le coup de bambou assuré !La journée sera marquée par la visite d Eric,David Liot et Myriame ce qui me permettra de déconnecter un peu de mon compteur. Rémy retardera un maximum l’échéance avant de commencer à ranger son matériel et de laisser sa place vide, pas facile de le voir partir, chacun en a gros sur la patate mais il faut continuer à avancer. Vers 18h une amie de JM viendra ramer à mes côtés pendant 2h et bouclera ses premiers 20k et le tout avec le sourire.20h arriver de Francois ;l arriver des kinés sera toujours un moment très attendu dès 14h.Ils marquent casi la fin de la journée en cour car après leur passage je ne rajoute au compteur qu’une vingtaine de km,Ils me rassurent sur mon état physique et surtout je déconnecte totalement de l’ergo pendant 1h car on s’appliquent à aborder des sujets de conversations tout autres que le défi en cour, et qu’ es ce que ça fait du bien !!
00h11mn (140km pour la journée) et 490k au compteur, je suis lessivée alors je décide de ne faire la balance que le lendemain matin, j’ai déjà eu bien du mal à boucler les 10 derniers km en rajouter 10 me semble insurmontable. Ce soir je ne dormirai pas au gymnase ;Rémy n’étant plus sur place il a été convenu que j’irai dormir chez Jean Michel.
J4.grosses suées pendant la nuit,4h30 je me réveille avec de violentes nausées, des douleurs dans les jambes et les bras. Grosse inquiétude,c’est le premier matin que je me lève dans cet état. Je mange un peu en arrivant au gymnase et me remet en selle à 5h15, je suis vite rassuré mes mouvements ne sont pas trop douloureux et mon corps reprendra vite ses automatismes.
Dans la matinée une amie de Jean Michel,Emmanuelle, passe et me propose de me masser,elle fera un travail formidable et aura la gentillesse de venir tous les jours me soulager de mes tensions . JM décide d’essayer de m’accompagner en faisant des blocs de 5 k en bras tronc (il alignera bien des km pendant les jours qui suivent).Pendant la journée Gérard Le Flohic aura la gentillesse de venir ramer à mes côtés. La fatigue se fait de plus en plus sentir, je prends de plus en plus de temps de récup entre chaque bloc et je commence aussi à devoir faire des micros siestes dans l’après-midi. Durant la journée je m’applique régulièrement des poches de glaces derrières les genoux, je crème et je masse mes articulations. Je ne pousse quasiment plus sur mes jambes, ce sont mes bras qui font le plus gros du travail. Je suis de plus en plus crispé sur mes mains et forcement celles-ci commencent à gonfler à chaque fin de journée, occasionnant régulièrement des décharges électrique à chaque poussée. 23h04 Je peinerai à boucler les 120 km de cette journée pour un total de 610k.
J5.la nuit aura été identique à la précédente,les nausées au réveil sont encore là mais pas de courbatures.Je recommence à ramer à 5h10 ,la musique accompagne encore et toujours chaque km effectué ,elle me permet de m’évader ,de déconnecter de la salle dans laquelle je me trouve.11h mon PM beuge pour la énième fois et je ne sais pas pourquoi cette fois ci contrairement à toutes les autres je décide d’aller voir le total de km affiché sur ma logcart ,et là c est la douche froide !elle me marque 480k alors que j’en suis à 660k ,le relevé ne commence que le 04/11,les données du 02 et 03 ont totalement disparues et la sauvegarde du logiciel Row It lui me marque que j’en suis à 1080km !!!Je fais quoi ???la moyenne des 2 et je repars…ce n’est pas possible, ça ne peut pas foirer comme ça ! pas après 5j de galère !!Et puis je me dis que peu importe la validité du record je ne peux pas lâcher maintenant ,je dois continuer, j’ai trop donné pour en rester là...Je fais passer la nouvelle sur FB en espérant une réponse et je recommence à ramer, mais je n’y arrive plus, tout ce casse la figure, je ne suis plus sur des km effectués, heureusement j’ai fait un relevé papier quotidien de tous les km effectué par blocs de 10k en marquant l’heure d’exécution de chacun(rien ne vaut le papier !!!) je les compte et recompte dans tous les sens .Mon tél ne tarde pas à sonner, Franck écoute patiemment mes explications et me répond tout simplement :
Chloé, tu remontes sur ton ergo , à tous de suite ,j’arrive » ?????
Je fais le vide dans ma téte,me concentre sur la musique et je recommence à ramer. Au retour de JM celui me dis que normalement le relevé papier devrait suffire et que Bertrand Vecten passera le lendemain matin. Début d’aprèm arriver de Franck avec tout son barda et là je comprends qu’il vient pour m’accompagner et me dis tout de suite qu’il restera jusqu’ à samedi matin. Grosse bouffée d’oxygène, le moral remonte en flèche. Les discussions vont bon train et on rame tous les 3 ensemble une bonne partie de l’après-midi. A 23h08 j’entame un nouveau bloc (déjà 120k effectués ce jour) mais la fatigue, la douleur dans les mains et le gros coup de stress du matin feront que je ne ferai que le premier 2500m avant de décider d’aller dormir.
J6.super bien dormi, les mains sur une poche de glace.je reprend à 5h en gardant toujours le même rythme que les matins précédents. Franck gère toute la logistique, poste régulièrement sur FB et me fais part de chacun des commentaires ce qui nous fera sourire bien des fois. Dans la matinée visite de Bertrand, moment agréable,riche en discussions. La journée suit son cour, la fatigue se fait vraiment de plus en plus pesante et même si JM et Franck viennent ramer régulièrement à mes cotes, j’ai bien du mal à finir les 130km de la journée pour un total de 860km.
J7.Matin euphorique !!aujourd hui je boucle la boucle. Je me sens bien je commence à aligner les premiers km, je sais que c’est la fin et que cette journée sera certainement la plus dur de toutes ! Les émotions s’entrechoquent (difficile à expliquer) à un moment donné tu es tout feu tout flamme l’instant d’après tu penses à l’après et tu flippes te demandant comment tu vas pouvoir retrouver tes marques…mon corps se relâche malgré moi, je mange par faim pour la premier fois depuis 6 j et ceux quasiment toutes les 2h.en cour de Matinée David nous rejoint pour la journée, Franck et lui feront leurs entrainement du jour,Gérard Le Flohic viendra à nouveau ramer à mes coté en debut d aprèm, je ne m’entend plus ramer mais ça aura le mérite de me donner un peu d’entrain.16h le kiné arrive à 17h je reprends, mon corps continu son relâchement et j’ai l’impression que les km ne défilent plus, mes mains me font souffrir de plus en plus mais faut pas que je me plaigne je n’ai mal nulle part ailleurs, à chaque pauses je mets une poche de glace dessus pour me soulager.
Début de soirée retour de David et Myriame et arriver de Rémy (avec nos frites tant attendu mais il a oublié la mayonnaise alors je n’en mangerai qu’une..)ça me redonne la pêche, le trio de départ est à nouveau réuni. Mais la dur réalité reprend très vite ses droits, je n’en peux plus, la fatigue me submerge. Les jours précèdent à cette heure-là j’étais sur le point d’aller dormir..20Km, il ne me reste que 20 petits km !!une broutille face au 980k déjà effectués. C’est ce que je fais lors de mes 5 à 6 séances/semaines, oui mais voilà, quand t’en peu plus t en peux plus !!!et les 10km qui suivront seront une traversée du désert interminable ou les mètres deviendront des km et les secondes des heures. A chaque coup de rame, mes mains me lancent, je sens les cernes qui se creusent et je n’arrive plus à faire le vide dans ma tête. Je sens les regards inquiets qui m’entourent mais je ne peux pas leur apporter de réponse, je suis au fond du trou !!!et bien des fois pendant cette période-là j’ai failli pauser la rame et dire stop c’est trop ;la bataille aura été dur entre mon corps et ma tête.12km de l’arrivée Franck revient ramer à mes côtés et se cale sur ma cadence en poussant plus fort, le bruit de sa roue me fait sortir de ma torpeur et la musique du moment me stimulera à aller plus vite.10Km de la libération… Je demande à Franck de ne sélectionner que des morceaux qui envoient, il faut que je me concentre sur quelque chose de concret et ne plus faire une fixation sur ce maudit écran !j augmente ma cadence mais pas ma force de pousser, le corps se dégourdit et je commence à sortir la tête de l’eau, 1,2,3x2500m plus qu’ un !!!!J’alignes les derniers 2500 sur la même intensitée 3.20/500, plus que 300m…je ne contrôle plus rien, je pousse malgré moi de plus en plus fort sur mes jambes, les watts montent à chaque coups de rames,l’ENLEVAGE,c’est complètement dingue ce que l’esprit est capable de produire, j’étais à bout à peine une heure plus tôt et là je rame comme si je venais tout juste de commencer !je donnerai mon dernier coup de rame à 1.58.
Ca y est le compteur est à 0, c’est fini, j’en suis venu à bout ! Je pause la rame et en même temps je ne réalise pas tout à fait ce qui vient de se dérouler ces 7 derniers jours,trops d’émotions se sont chamboulées, entrechoquées durant ce challenge, il me faudra quelques jours pour en prendre pleinement conscience.
Bien des fois durant ces nombreux km je me suis déconnectée de mon environnement pour pouvoir avancer, refouler mes doutes, faire abstraction des différentes douleurs naissantes, tout simplement pour ne pas craquer. Il n’est pas facile,voir parfois impossible de retranscrire tout ce que j’ai pu ressentir durant ces 7j j’ai beaucoup de blanc,des partis de journées dont je n ai plus aucuns souvenir..
Un défi de dingue !!!!Qui m’aura permis de très belles rencontres et qui je crois aura créé de belles amitiés.
Ce qu’il faut retenir de tout ça, est que peu importe les défis que l’on relève, peu importe le nombre de tentatives qu’il faudra faire pour y arriver !!L’important est de croire en soi et surtout de se donner la chance de pouvoir essayer !!!
Encore MILLE MERCI à tous..
JUST ROW IT